jeudi 26 janvier 2017

 

 

COUPS DE COEUR   ( + ou - )                

peliculas , libros ....

                                     

et ce 1er film :

« Zepo » Court-métrage de 3 minutes (  sous l'article , le lien pour la VIDEO )
Je rentre à peine, et tiens... je vous fait ce p'tit cadeau : un très très joli court-métrage espagnol (en 3 petites minutes sans parole) qui nous dit tout, avec un peu de sable, sur la cruauté, la PostGuerra et ce que fut le franquisme.... Voyez-le et vous m'en direz des nouvelles. Ce Cesar Diaz Melendez = un Crack !

 

« ZEPO »                        lundi 14 novembre 2016 ,


  Para empezar, podria destacar la increible técnica en « ZEPO » -arena sobre placa de cristal-, cortometraje de animacion (3 minutos) dirigido por Cesar Diaz Melendez, genial artista., pero insistiré en las intenciones del autor, y sin hablar de su tan emocionante historia... horrible, para que el lector vaya a descubrirla

  Si hubiera que darle otro título, el realizador-dibujante podría escoger: ¿ Por qué le pasan cosas malas a los buenos ?.

  Evidentemente, querria que la gente se diera cuenta de las injusticias y los horrores que cometen algunos hombres poderosos..

  Querria que reflexionaramos – y nos rebelaramos- contra esa injusticia que hace que los trabajadores , los humildes, sufren de manera inmerecida mientras que otros viven como si fueran Reyes (Y en el siglo XXI, en unos paises « exoticos », existirian unos Reyes o dictadores . Hay veces, los primeros heredores de los secundos)

  Para demostrar la crueldad del fascismo/franquismo el espectacular era inutil en lugar de mostrar batallas salvajes o un estereotipo de criminal que habria matado centenas de civiles inocentes, que golpearia a esclavos en un campo de concentracion para que construyan una cruz de piedra inmensa por encima de una cueva, el autor prefierio no mostrar alambrado, porque toda España era una carcel en esos años de Postguerra (1950-75)

  El frío helado del invierno., es metafora de lo que fueron esos campos, los sufrimientos y privaciones ! Es un éxito !

  Entonces, el autor.cuenta una historia que comienza como una escena ordinariade la vida cotidiana, un dia de invierno cuando una niña inocente y generosa que no tiene nombre (podria ser cualquiera chica) sale a buscar leña, Una niña con quien el espectador se identificaria hasta que salvajes la maten ;
? Quienes son estos criminales que marchan por dos ?...   ( moins de 300 signes)

P. G,
                                                     https://vimeo.com/92406778


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2ème film  =


       Toulouse , CINE ESPAñA , 2016 :
Ce soir j'ai aimé,  LE LABYRINTHE DE PAN    (long métrage de Guillermo del Toro... 2006 .V.O)

  Comment parler de la Guerre d'Espagne ou de la Post-Guerra ? A-t-on vraiment tout essayé ?... Et Guillermo del Toro s'y colle : et si j'essayais le Fantastique ? Et ça marche !
  C'est la Guerre, les hommes se tuent, un capitaine franquiste (le génial Sergi Lopez) vide ses chargeurs dans les corps, s'acharne, et c'est à la petite Ofelia que sa maman ( Ariadna Gil) dit qu'il n'est vraiment pas normal de croire encore aux contes de fées....
  Ce soir j'ai donc vu un film de frappadingues, fabriqué dans la montagne et la forêt – de celles où se tenait un Maquis- ?, dessiné au couteau plus qu'au pinceau, dans la pierre, la boue ou le gluant d'insectes et batraciens monstrueux . Un monde où l'on volette dans un labyrinthe, où l'on scie et troue la peau, où l'on trace des portes à la craie pour qu'elles s'ouvrent, dans lequel on taille des grimaces dans les joues et les recoud aussitôt, facile ! Bref, un vrai film de loufs qui s'achève même par une apologie de la monarchie : celle d'enfants au milieu des faunes et des fées, celle de ces petites princesses courageuses qui s'entretiennent avec ces traditionnelles figures : le bon roi-bon père et la jolie reine et bonne mère. Fallait oser ! Et le pire mais le meilleur, c'est que le tout reste crédible ! Bravo...
P.G                                                                                                                 (en moins de 200 signes)

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3 ème film =                                  




POS ESO                


14/11/2016

Pelicula de animacion y "acción satánica" en plastilina           

      

( en moins de 300 signes)
                                                        
Lunes visioné una pelicula de horror titulada POS ESO, « comedia satanica » que cuenta, en plastilina, la historia de la Trini , la famosa bailarina y Star-People, cuando se retira en plena gloria para dedicarse a Damian su hijo poseido por el demonio.

Solo podia salvarlo un cura sincero llamado LENIN : hijo de republicanos, « Rojos » mas « cristianos » que todos los obispos de España.

El tema que me haya llamado la atencion fue la secuencia critica de la television.
El realizador demostro que en un plato se podria sobreexcitar la gente hasta la locura si los animadores ponian la presion sobre los invitados, ayer anonimos, hoy actores. Eso me recordo la experiencia del Profesor Milgram que demostro que muchos humanos si ya habian admitido una primera violencia, podian ser influidos hasta limites inaceptables, hasta el crimen .

Mientras que lo hace muy bien despues, de modo « Gore » con sangre y visceras, el autor no se concentra primero sobre la violencia fisica sino en la verbal, las agresiones de los invitados, las sospechas ( que no deberian interesar a nadie ), su falta de respeto a Trini (ausente del plato de television). La insultan como si estuvieran Santos del dia. Los animadores hacian provocaciones, se alegraban de que la humillasen . Quieren que millones de espectadores miren y imaginaban las cuestiones del público que escandalizarían : ? Se drogaba Trini ??Habia engañado a su marido ?...  

Al final de secuencia el realizador utiliza las maquinas y el decorado como si fueran armas de destruccion masiva, alegoria, locura artistica. Finalmente fuimos horrorizados cuando los personajes atacados por las camaras no fueron más que unos pedazos de carne, bistec, mientras que sus palabras de odio ya eran unos horrores

Para concluir diria que si el autor hubiera escogido criticar menos temas su pelicula seria mas eficaz,

P.G

Dirigida por Samuel Ortí Martí (AKA Sam) con Animation. Año: 2014


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Le GONCOURT 2014 et ce que j'en dis :  
                                                             LISEZ-LE ! -

                « PAS PLEURER » de Lydie Salvayre, éditions du Seuil .


Mon avis sur ce livre.
   En tout premier lieu, je tiens à dire que cette lecture ne m'a pas été déplaisante, mais au contraire bien agréable et distrayante . Que ce roman soit primé et ait reçu bon accueil sont choses méritées ... Pourtant, je ferai quelques remarques, très personnelles. D'abord séduit et très vivement intéressé par ce roman ( même si j'émets une réserve quant à l'expression Guerre « civile » utilisée dès la première page), j'ai moins accroché à sa seconde partie. Il y a donc eu deux temps dans ma lecture.

   Les 139 premières pages (sur 267) sont denses et vivantes, avec des personnages dynamiques et attachants: Montse (la jeune mère de l'écrivain) et Josep (son frère, l'oncle de Lydie Salvayre). Le lecteur est emporté par le rythme du récit et éprouve en interne ce qu'ont pu ressentir ces deux jeunes personnages principaux gagnés aux idées nouvelles. On trouve là, me semble-t-il, des motifs à l'engagement bien concrets et humains, sous un angle que l'Histoire classique abandonne souvent, davantage intéressée par les groupes plutôt que par les individus. Si Montserrat ignore les discours et théories anarchistes ou révolutionnaires, elle sait une chose du haut de ses 15 ans : c'est qu'il est hors de question qu'elle devienne cette jeune fille « à l'air bien modeste » (lisez bonniche à vie dans la famille riche du village, les Burgos Obregon ) . Sa dignité, celle que refuse la vieille société aux pas bien nés, la conduit à la révolte, à quitter le village et à se rapprocher même un temps des libertaires des villes voisines. A ce moment là du livre et grâce à Montse ainsi qu'à son frère Josep, le récit est prenant. Le lecteur est emporté par une ambiance qui paraît bien recréée, celle d'un été 1936 dans un petit village catalan proche de Lérida. Le texte est convaincant . Les deux portraits le sont aussi et le récit est agréablement tourné vers l'extérieur. La romancière plante deux caractères, ceux des deux jeunes gens, et présente aussi un décor : un monde rural catalan en mouvement, et avec ses résistances. Cette première partie du livre, comme une fenêtre ouverte, permet au lecteur de s'imaginer ce petit univers qui essaie de changer alors que les militaires fascistes et leurs alliés (ici l'Eglise) sont aux portes. On sent bien les espoirs de Montse et Josep, leurs enthousiasmes, au pluriel. Il y a de l'action et de la Politique aussi, mais de cette « politique » particulière qui résulte non des dogmes et discours, mais du bouillonnement du cœur, des tripes et du sang de 2 jeunes espérant des changements radicaux qui balaieront vieux carcans, vieilles traditions et hypocrisies..
. J'ai adoré cette 1ère partie, je l'ai trouvé dynamique avec deux personnages bien campés, dans un décor crédible.

   J'avoue que la 2éme partie du roman m'a moins accroché. Le monde ou paysage rural des premières pages se restreint. Montse reste bien sûr (la mère de l'écrivain et le fil conducteur) mais le lecteur est maintenant recroquevillé sur quelques autres personnages: Josep disparaît presque et laisse sa place à un Diego Burgos peu intéressant (ni qu'on l'aime, ni qu'on le déteste). C'en est fini de l'évocation de la société, l'auteur focalise maintenant sur la petite vie de la famille Burgos Obregon, leurs relations familiales internes et convenues. Et voilà le lecteur enfermé dans une sorte de huis-clos, le voilà plongé à l'intérieur d'une maison bourgeoise catalane dont émergent des stéréotypes: ainsi la Sra Pura, la vieille-fille et la dévote (du déjà vu!), ainsi le patriarche Don Jaume (celui qu'on découvre au fil du récit bien plus sympathique que ce qu'on en pensait d'abord : autre stéréotype). Ce Don Jaume dont Montse aurait pu être la domestique mais dont elle devient la bru en épousant Diego. Dans cette partie du récit plus rien n'arrive vraiment qui nous surprenne. Le temps est mort et le rythme n'est plus marqué, juste ponctué par quelques informations historiques (certes intéressantes) et venues de cet extérieur que la romancière ne sollicite plus que pour ses références au déroulé des événements, nous informer des défaites militaires républicaines et des luttes fratricides, ou de ce que dit et écrit l'Eglise espagnole acquise aux franquistes et bénissant l'aide et les matériels hitlériens et mussoliniens. Du coup, même la fin de Josep (qui réapparaît) est convenue et d'ailleurs annoncée au lecteur, qui n'en n'est donc que très peu bouleversé.
   L'attachement que dans la première partie nous éprouvions pour ce jeune homme passionné, révolutionnaire romantique, a disparu en cours de route .

   La langue, plaisante et avec hispanismes, vive pourtant, ne parvient pas à elle seule à donner du rythme aux dernières 100 pages. Bref , ma lecture enthousiaste des débuts, participative même, s'est transformée à mi-roman en une lecture molle et distanciée. Quoiqu'il en soit et sur l'ensemble, je conseille de lire ce livre, un bon roman. Je pense aussi qu'il conduira un nouveau public vers des lectures complémentaires, suscitera un nouvel intérêt pour les livres d'Histoire et pour cette période.
P.G

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