samedi 31 mars 2018

A Mauthausen


Caricaturas del genial dibujante Cabrero Arnal . 

                       1940, MAUTHAUSEN

Lo que he encontrado durante investigaciones mias para mi libro biografico y despues sobre el lapiz rojo republicano, padre del famoso perro PIF, superviviente del campo de Mauthausen (hermano del fotografo Francesc Boix) ... y despues.


1940-1944: caricatures de José Cabrero.Arnal (1909, Castilsabas-Loporzano, Huesca -1982, Antibes, France / matricule 6299) au camp de concentration nazi de Mauthausen ou à l'annexe de Steyr . 



En aleman: Feliz cumpleaños dice esa caricatura en el campo nazi (sueño de quien tiene hambre)

"Bon anniversaire dit le titre, en allemand"

Comme toujours,
et dès sa plus tendre enfance, il n'était pas possible d'empêcher le futur dessinateur de PIF le chien de s'exprimer, quelques soient les circonstances et les outils, à disposition ou pas.


IMPOSIBLE  PROHIBIR DIBUJAR A JOSE C. ARNAL 



Son père qui rêvait d'un "vrai métier" pour lui, n'y était pas parvenu, les nazis -et avec leurs infâmes moyens - non plus!


 
REGALO A UN CAMARADA quien cumple 20 en el campo nazi ( otro sueño del deportado =  cariño,  ternura, y higiena)


Voici donc quelques exemples de ce que lui, n'ayant plus rien, réussit tout de même à offrir à ses camarades déportés pour leurs anniversaires au camp.

EJEMPLOS DE CARICATURAS-REGALOS DE CUMPLEAÑOS A SUS CAMARADAS DEPORTADOS EN MAUTHAUSEN 

PRUEBA DE RESISTENCIA CONTRA LA BARBARIA Y DE LUCHA PARA QUE SIGUE DIGNIDAD HUMANA


Comme autant de preuves que la barbarie nazie même en niant leur nom pour ne plus leur laisser qu'un matricule, ne réussit pas toujours à briser la résistance et dignité d'hommes résolus à garder coute que coute leur humanité. Si les nazis les appelaient "Stücke" -morceau (de viande)-, ils restaient des hommes.

CARICATURA REGALO DE CUMPLEANOS A EL "GUITARRA DE ALMERIA" en el campo (y siempre este sueño de cariño)
  

CARICATURA DE MIGUEL LUCIANO AZNAR








caricatura de un carpintero español en Steyr .


  Outre les dessins ci-dessus présentés et qui sont eux, des marques d'affection et cadeaux, "regalos" de José à ses camarades déportés espagnols, d'autres croquis ont été faits par C.Arnal à Mauthausen, mais qui n'ont rien à voir avec les 1ers. Le journal bourgeois espagnol La Vanguardia qui fait dans l'accroche-couillons, le commercial, "le vendeur", ne s'intéresse pas aux dessins de solidarité, de tendresse, pour ne parler que de ses dessins pornos, de commande.

Ces croquis là, et je n'en ai ce jour découvert aucun, exécutés par le déporté matricule 6299 sous la commande des gardiens nazis, ne sont pas à mes yeux des oeuvres (pas question de parler d'Art !). Ce faisant, le dessinateur sauvait sa vie:  il n'allait pas travailler aux intempéries et dans l'effroyable carrière, de sinistre mémoire...


 En effet et jusqu'à ce que l'affaire du "reloj" -une montre- provoque son transfert du magasin des effets personnels vers une autre affectation (cf. son témoignage manuscrit, en fin d'article), Cabrero Arnal fut contraint de réaliser des caricatures pour les officiers et gardes S.S. et certains d'entre eux -grands malades pervers : des nazis, quoi! - lui ordonnèrent même de réaliser des dessins érotiques... pornographiques conviendrait mieux, à Mauthausen !

 

ci dessous une planche pour la revista PAPITU n° 112, 1932. Signée CeA

  Il l'écrit dans son témoignage: 

il dut mobiliser toute son imagination pour exécuter cet ordre. Et lui qui avait dessiné quelques jeunes femmes dévêtues pour la célèbre revue PAPITU de Barcelone avant Guerre, pour sauver sa peau, a du reprendre quelques unes des courbes couchées jadis en couverture de cette publication. Mais en toutes autres circonstances et objectifs.

 

 

 


 

Claro eso es muy alejado de lo que dibujara despues de su liberacion en mayo de 1945, de sus perro PIF y gato Ercules para los niños franceses. 

Des dessins érotiques d'un artiste (qui signe "C e A", pudiquement!) on en vient donc, avec les nazis, à l'"image cochonne" - de survie *** - dans un monde où les porcs commandent. Les dessins dans PAPITU, ceux d'un ARTiste en liberté , n'ont donc rien à voir avec les sales images de Mauthausen. S'il vous-plait: aucune comparaison !

Au cours de mes longues recherches, je n'ai trouvé aucun de ses dessins forcés et n'en ai aucun regret. Je préfère rester avec les oeuvres ART-istiques que publia la revue espagnole.

*** qui en trouve me les communique, gracias!
 


 

ci dessous et de sa main : p.4 du témoignage de Cabrero Arnal, matricule 6299 ( merci pour original et copies à : Pilar Bailina, gracias, à Quim Aloy et Montserrat Roig)

 

 

C.Arnal dans PAPITU.  Dans le n° 1190 de enero 1932 de la revue créée en 1908. Revue barcelonaise qui ne fut pas seulement érotique, mais satirique et politique aussi, une belle double page signée (clairement) C. Arnal 

Vous y reconnaissez Alfonso XIII (ex-roi), en 1932, Alcala Zamora y el Avi catalan

 

Ci dessous et dans l'ordre, PAPITU n° 1214, juin 1932, n°1260, 10 mai 1933 (C. Arnal et sa passion pour la boxe), n°1209, mai 1932.
 







Mi 1ro libro de 2011, la biographia del dibujante, editorial Loubatières ("Jose Cabrero Arnal, de la République espagnole aux pages de Vaillant. La vie du créateur de Pif")  + el segundo libro, 2013, editorial Riveneuve y Universidad Paris-Nanterre, "El arte en el exilio (: firmo 30 paginas sobre Cabrero Arnal)
el enlace telefonico para comprar : 0632396507






dimanche 11 mars 2018

? Fosas del silencio de los campos franceses ? Quizas ?


Campo de Septfonds,...

? "Fosas del silencio" y campos franceses ? Quizas ?..


Despues de nuestra tan emocionante y tambien revendicativa MARCHA de la MEMORIA de BORREDON-SEPTFONDS, y precisamente este 12 de marzo, debemos homenajar a MARIANO SANCHEZ (y no Maria - error de los administrativos franceses, otra pueba de su poco interes para "los rojos" refugiados españoles vencidos), de Tardienta, humilde refugiado cuyo nombre se olvida desde 1939.

Lo he descubierto en la 4M hace poco durante mi trabajo de archivero en los A.D 82.



Mariano, uno de los que no enterraron al cementerio con los solos 81 « muertos oficiales », pero también desaparecido de los efectos de esta indigna acogida de las autoridades de la III República francesa en campos de concentracion.
Un refugiado español encontrado “en el camino de Septfonds" por la ambulancia médica del hospital de Montauban, abandonado allí en una zanja… Es el, y hasta ahora, el 1ero muerto certificado del campo de Septfonds, el 12 de marzo de 1939, mientras que el 1ro de los 81 oficiales, Francisco Parraga Aleman (con la buena ortografia), murió él el 14 de marzo a 9:30. ¿Cuánto otros en hubo? …

Y para saber mas de las circonstancias de este muy reciente descubrimiento y "scoop", y mi trabajo de archivero, hay que llamar en este blog, a la noticia del 29 / 08 /2017, titulada : "Por 1ra vez, sobre los fallecidos de Septfonds."