vendredi 1 novembre 2019


"Les effets personnels d'Espagnols décédés au camp de Septfonds (Fonds des Archives de Tarn et Garonne)"


Présentation faite à Toulouse-espace Roguet le samedi 26 octobre 2019, 9h 30, aux Journées organisées par la Coordination Caminar.-. 
Thème général aux 3 jours =" Espagne, un exil républicain. Thème du Samedi matin: "Répression, vie et résistance dans et hors des camps".

Les documents sont ceux qui furent projetés au public.
Le texte que vous lirez ci-dessous est celui initialement prévu pour l'oralisation, mais comme vous le savez d'une charla, s' il y a perturbations, il peut y avoir des difficultés à le dire tel que. Ce fut le cas en 2ème partie ! Lisez bien jusqu'au bout, jusqu'à la SURPRISE.
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Remercier Alain pour faire lien + Caminar pour maintien de ma présentation malgrè le différent.

Annoncer Plan en 2 parties :

1er/sur effets des morts du cimetière Septf. avec photos.
2ème/ puisque morts au camp, voir appellation qui nous oppose, grâce à docs d’archives d’époque.
Ecran : vues 1 puis 2 (photos du camp+ article sur 1ers jours du camp = tombes du cimetière)

J’ai travaillé 8 semaines aux A.D. du 82à conservation 
et rédaction Instrument de recherche pour historiens+familles





Historique de la conservation :

En avril 2013, la mairie de Septfonds déposait aux Archives départementales de Tarn-et-Garonne une ancienne urne électorale trouvée dans les combles du bâtiment municipal à l’occasion de travaux d’isolation. Nul ne sait quand précisément cette urne a abouti en ce lieu, ni par qui elle y fut déposée. En 2017, quatre ans après sa découverte et dépôt à Montauban, les enveloppes conservées dans la boite allaient révéler leur contenu : les effets personnels de 42 républicains décédés entre le 14 mars 1939 et le 17 juin 1940 et enterrés au cimetière espagnol de Septfonds.

Expliquer les missions du travail d’archiviste profess. :

les 4 C.  Collecter , Classer, Conserver, Communiquer ET importance de la cote, ici 67 J ou 4M (sous série Police, surveillance, des cabinets de Préfet )pour que tout un chacun, juste avec sa CNI, puisse aller consulter aux AD, en demandant cote précise.




Arrêt sur DOC de destruction des listes, cahiers. Tout archiviste sait qu’il y a toujours des doublons+ des 2ème-3ème souches qui partent vers préfectures, ministères, intendance. Qu’on ne détruit jamais que les docs en file active, qui sont là sur 
place pour gestion ligne active, 1944-45 (cf. « archives intermédiaires, DUA, etc…). On doit pouvoir retrouver des archives + anc., ailleurs. Desesperons pas! Ex. avec ces Effets perso…
Cette collection, maintenant cotée 67J aux AD et décrite dans un inventaire, est constituée d’un ensemble de pièces d’une grande variété et d’une grande richesse. Des lettres et des photos bien sûr, mais ce fonds est remarquable, exceptionnel, pour ses très nombreux objets d'origines et natures très diverses, militaires, syndicaux (…) ou très intimes, tels ces souvenirs d’une épouse ou fiancée, d’enfants dont il a fallu se séparer pour cause de départ en exil et le soin avec lesquels ils furent conservés par ces soldats d’une armée en déroute. Ils fournissent une documentation de tout premier ordre sur les conditions de vie, les personnes, leur état d’esprit… Ils permettent d’entrevoir ce que ces hommes ont pu vivre et souffrir durant cette période.
 [Rappels:]
Le 26 février 1939, chute de Barcelone et de sa région provoque depuis la Catalogne une 4ème et avant-dernière vague de départs: la plus massive, la Retirada. Plus de 450 000 réfugiés républicains, civils et militaires franchissent la frontière franco-espagnole.
D'abord internés en urgence dans des camps du littoral méditerranéen, beaucoup de réfugiés républicains et anciens brigadistes sont ensuite envoyés dans des camps à l'intérieur des terres tels ceux du Vernet (Ariège), de Gurs (Pyrénées Atlantiques), de Bram (Aude), de Septfonds (Tarn-et-Garonne)… Ces nouveaux camps du Sud-Ouest accueilleront les hommes, les soldats, tandis que les femmes, les enfants et vieillards sont évacués vers des centres d'hébergement sur l'ensemble du territoire.
Les séparations sont douloureuses et les adresses des lieux d'accueil du conjoint, des enfants, ne sont pas toujours connues. Les plus anciens des documents qui sont conservés dans le fonds 67 J, les papiers militaires espagnols, les photographies d'identité en uniforme, celles de groupes, la correspondance, les billets, monnaies et autres effets sont liés aux événements politiques et militaires qui se sont produits en Espagne antérieurement à l’exil républicain de 1939.
[ Rappel : Le 5 mars 1939 un premier convoi arrive à Septfonds ]
Séquelles de guerre (ex : 180 mutilés, dont 41 amputés d’1 jambes….envoyés à Montauban) + Décés à Septfonds
Comme dans tous les autres camps, les conditions de vie sont très difficiles : très affaiblis, blessés pour certains, les internés connaissent des problèmes sanitaires et d'hygiène, de ravitaillement, d'absence d'eau courante, de chauffage dans des baraques.
Aux maux physiques s'ajoutent le désespoir, la tristesse de ces hommes, soldats vaincus et prisonniers, fiancés, époux, pères de familles inquiets du sort de leurs proches. 




Les décès des Espagnols... et les effets personnels

Entre le 14 mars 1939 et le 17 juin 1940, 81 réfugiés mourront à l'intérieur de l'enceinte de Judes (à l'infirmerie) et à l'hôpital du camp, Boulevard de la République à Septfonds, ce qui conduit à la création du cimetière espagnol où ils sont enterrés. Y a-t-il eu d'autres décès de soldats républicains entre le 5 et le 14 mars, entre l'arrivée du premier convoi et le premier mort recensé ? Un document repéré en 4M 621 et intitulé « Espagnols décédés depuis le 28 janvier 1939 » s'intéresse aux civils et miliciens. Parmi ces derniers, le cas de Sanchez Mariano est cité, « trouvé sur la route près Septfonds » et décédé le 12 mars 1939 de syndromes méningés, l'expression « admis à 13 h » semble indiquer que ce fut à l'hôpital. Il n'y a pas de tombe à son nom au cimetière espagnol.

Le contenu des articles

 [ Aujourd'hui, les objets n'ont certes pas de valeur matérielle mais ils possèdent une valeur sentimentale pour les familles des défunts. Seuls souvenirs restant d'un parent et être cher disparu. Les Archives départementales de Tarn-et-Garonne se sont fixées pour objectif de restituer les effets personnels aux familles qui les demanderaient.]
La collection 67J consiste en un ensemble de 45 articles, d'une grande richesse et d'une grande variété.  
Conservés à l'intérieur d'une urne en bois et conditionnés dans des enveloppes françaises, les différents articles contiennent de nombreuses lettres sont nombreuses, reçues en Espagne quand ces hommes étaient au front et sous le feu de la mitrailleuse ou reçues plus tard, en France, alors qu'ils étaient prisonniers. On y lit en castillan ou catalan les inquiétudes des proches restés au pays et qui n'ont pas de nouvelles, ou trop peu, du fils, d'un époux, d'un père, dont on soupçonne qu'il ne dit rien de son véritable état de santé pour ne pas effrayer. 

La particularité de ce fonds : ce sont les objets, nombreux.

Outre les portefeuilles, les carnets militaires, les timbres, les billets et pièces de monnaie, espagnols ou français, les crayons, les couteaux de poche, sont nombreux et dans un état de conservation exceptionnel. On trouve aussi quelques montres, une chevalière, un rouge à lèvres dont on sent combien il était précieux pour qui a su si bien le conserver, amoureusement.

[Rappel, si oublié dire : les A.D. de Tarn-et-Gar. se sont fixées pour objectif  restituer les effets personnels aux familles qui les demanderaient. 

Cf. sur écran : doc, cote, dates.

Les effets des autres Espagnols qui n’ont pas été conservés (rappel : 42 défunts aux effets conservés sur 81) ont-ils été restitués aux familles ?
La situation diffère selon les cas. Le19 juillet 1939, la mère du réfugié Léandro Ballestas Sarsa (décès n° 5. 18 mars 1939) adressait un courrier aux autorités militaires de Septfonds. La lettre, en espagnol et la traduction effectuée pour le chef du camp ont été lues puis transmises en Mairie. Ces deux documents sont conservés avec les effets personnels du défunt en 67J 4. La restitution n'a donc pas eu lieu. Le 12 septembre 1939, le consul de l'Espagne franquiste à Toulouse envoyait un courrier au Préfet de Tarn-et-Garonne afin qu'il lui fasse parvenir un acte de décès ainsi que les effets du réfugié Jaime Coll Aragones (décès n°45. 27 avril). Une minute du cabinet du préfet du 23 octobre indique que l'acte et les effets ont été adressés le jour même au consulat franquiste. Dans le cas de ce réfugié, parce qu'elles ont été restituées, les pièces demandées n'ont pas été conservées. Les deux courriers, du consul et du préfet, sont consultables en 4M 10. ] 






Arrêtons-nous sur certains de ces objets :

Boite de métal de Antonio Calon Pons . AD82, 67J 6 . Emouvante/intime : elle contient des mégots qui ont été portés en bouche, fumés, et des petits paquets de papiers à cigarette et de lames de rasoir. [ Calon Pons était âgé d'environ 25 ans. Décédé de schizophrénie, Boulevard de la République le 23 mars 1939 à 10h 30 ] 

Même chose –« charnelle/intime »- ce souvenir d'une fiancée : le bâton de rouge à lèvres de Joaquin, 67J 11 . Parmi les effets de Joaquin Llin Roig, ce rouge à lèvres de la célèbre maison Dorin à Paris. Give me un Dorin, « Donnez-moi un Dorin », disait une publicité des années 30. [ Llin Roig était âgé de 25 ans, né le 7 janvier 1914 à Oliva (Valence). Employé de commerce. brigade motorisée 2eme bataillon, 3eme compagnie. Décédé de la typhoïde, boulevard de la République le 28 mars 1939 ]










Pas objet, mais 2 émouvantes photos des 2 Pilar ( quel regard !)








Ce couteau de Salvador Sanchez Parra , 67J 5 . fonctionne encore, non oxydé. Dans le manche du couteau, sous la lamelle de corne, portraits des deux jeunes capitaines Fermin Galan et Garcia Hernandez. En 1930, ils soulevèrent la garnison de Jaca aux cris de « Vive la République » et marchèrent sur Huesca… où ils furent fusillés. Ces deux capitaines devinrent des martyrs symboles de la République. [ Sanchez Parra était âgé d'environ 25 ans. Décédé de la typhoïde, boulevard de la République le 20 mars 1939 à 14h 40 ] 
 



Cette carte militaire de Santiago Castan Vaquero , 67J 10 . Préparateur en pharmacie, le caporal Vaquero faisait partie des services sanitaires militaires. Une des caractéristiques de l’armée républicaine y apparaît, matérialisée par le tampon de l’UGT en rouge, on a aussi carte avec tampon CNT. rappelle les liens étroits entre le syndicat et l’armée populaire même après »militarisation » [fin 1936]. [ Castan Vaquero était âgé de 22 ans, né le 17 octobre 1917 à Madrid. Préparateur en pharmacie. Caporal à la 24eme division, 153eme brigade sanitaire, 3eme bataillon, 4eme compagnie. Décédé de la tuberculose pulmonaire, boulevard de la République le 28 mars 1939 à 1h ]









Probablement pas le temps de parler photos du jeune aragonais José Asin Usieto, sergent de la 43 Division mort à 20 ans à Septfonds où il a tumba. Dire : prochaine sortie de ma BD avec titre : « Un republicano español, de la Bolsa de Bielsa al campo de concentracion de Septfonds »




Commenter 3 diapos sur RESTITUTION AUX FAMILLES







LES CEDULES




Pour finir 1ère partie Effets perso =  la CéDULE

La cédule personnelle est en Espagne, l'ancêtre du document national d'identité ou DNI, l'équivalent de notre carte nationale d'identité, CNI , née en France sous le gouvernement de
Vichy. Les cédules espagnoles apparues en 1854, émises par les provinces ou des mairies sont initialement à usage fiscal – des attestations du paiement de l'impôt – mais elles devinrent des
 sauf-conduits et documents d'identification. L'absence d'une administration centrale de délivrance et de contrôle ainsi que d'un registre national permettant les vérifications, faisaient
de ces cédules des documents facilement falsifiables, qui de plus, ne portaient pas encore de photographie. En détenir n'était d'ailleurs pas obligatoire et la plupart de ceux qui en possédaient une étaient ceux ayant des revenus leur permettant de payer l'impôt.
Sous la IIe République et en raison des nouvelles nécessités de contrôle lors des Consultations électorales, la cédule fut davantage employée et pas seulement comme un document fiscal.
Après 1936 et avec la Guerre, son utilisation à des fins de contrôle des identités devint plus évidente encore. La cédule n'était pas le seul document d'identification : le fonds 67J l’atteste. Qui souhaitait franchir les lignes ou se rendre à l'arrière pouvait aussi présenter un laissez-passer signé des autorités militaires ou son livret militaire ou bien encore et dans le camp républicain, sa carte de membre de l'organisation syndicale ou du parti contrôlant le
secteur. Durant la post-guerre et sous la dictature, la cédule personnelle est généralisée. Elle devient un instrument essentiel de contrôle de la population. Une administration centrale
de délivrance et vérification est créée, dirigée par un général franquiste, son personnel est issu des forces armées et de la police politique.
En 1943 (loi du 19 janvier) et 1944 (décret du 21 mars), la cédule disparaît. Elle est remplacée par le document national d'identité. Le dictateur Francisco Franco s'attribue la DNI n°1, son épouse et sa fille seront détentrices des cartes d'identité n°2 et 3

Commenter Mariano Sanchez, mort de Septfonds le 12 mars 39 et qui n'a pas de tombe au cimetière : un des non "officiels"



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2ème partie sur Appellation du camp de Septfonds =




Je vous présente maintenant qlqs docs officiels avec mention de CONCENTRATION pour camp de Septfonds. 
Voyez d’où ils émanent (faire repérer dates et les cotes sur les étiquettes.)

Jusqu’à présent je croyais qu’on appelait Parole/Appellation officielle ce qui découlait d’une autorité, selon le principe international connu de la Hiérarchie des Normes. 
Quand on voulait savoir quel est le terme officiel, le titre/nom, de telle ou telle institution, on s’en référait à la loi, aux textes et à ce qu’en disaient gouvernement, ministres, puis (« par ruissellement », j’ose !) les préfets… 
Il semble que ça ne serait plus le cas !...
Qu’il faut attendre qu’une autorité locale, très locale, se prononce /signe pour savoir ce qui est appellation officielle ou pas.
On ne « ruisselle » plus (du haut vers le bas), mais on grimpe !
Je suis d’accord comme vous, pour reprendre la Définition de CONCENTRATION telle que est indiquée dans le LAROUSSE de 1927 et que Geneviève Dreyfus-Armand publie/reprend dans son dernier ouvrage. Titre « Dans l’Archipel des camps français » en p. 13.

Je cite : « Les camps de concentr. . sont des camps de refuge dans lesquels on rassemble, sous la surveillance de troupes, soit des populations civiles de nationalité ennemie, soit des suspects, soit des soldats prisonniers ».


Je le répète : cette définition peut me convenir aussi !
Alors et justement, puisque c’est si simple à dire et que c’est déjà écrit dans le dictionnaire -cette référence !- pourquoi s’acharner à créer de nouvelles appellations ?

Pourquoi ne pas dire Septfonds, un camp de concentration français , du verbe concentrer ?
« Français », pour ne pas confondre avec ceux des nazis / « du verbe concentrer » pour rappeller le sens et l’étymologie, tout simplement.








Cf. l’écran : faire arrêt sur le mail qu’on m’a envoyé qui résume ce
 qu’on me reproche (le lire) et le défi qu’on me lance : 


trouver 1 doc d’UN  très local , signé du commandant… 


MAIS C’EST QUE CE DOC EXISTE AUSSI , aux AD du 47 à Agen. Allez le consulter -vous savez : une carte d’identité suffit pour entrer, demandez-le,
il est en cote 4M 319.












 


                                   Remercier public de m’avoir écouté








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[ Rappel] Appellations forgées après les faits pour éviter « concentration » :
camp du mépris, de la honte, de la plage, d’infortune, du malheur et , depuis la récente Expo aux Abattoirs de Toulouse, « Picasso et les artistes de l’Exil », camp de non-droit. » en inventera-t-on d’autres ? ]

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Ce n'était pas dans ma présentation ,

MAIS COMME ILS SONT BÊTES , COMME ILS SONT BÊTES ! 

- à vouloir défier un archiviste.

Et je rajoute ceci :

- à vouloir à tout prix illustrer le vieil adage: "Personne n'a assez de mémoire pour être un parfait menteur !", ils assènent : " il n'y a pas de camp de concentration !!!" et m'empêchent de leur répondre et d'enfoncer le clou, mais se contredisent. 
Tant ces hypocrites veulent de signatures sous une pétition pour concurrencer ceux qui clairement disent NON à la porcherie, qu'ils écrivent -en diviseurs- le vendredi, le contraire de ce qu'ils prétendent toute l'année. De quoi douter de leur sincérité. Ils n'ont rien de rien de républicains, bien au contraire. C-Q-F-D !
VOYEZ PLUTÔT: écoeurant ! Leur pétition, avec mention de camp de concentration (lisez-là, 1ère ligne sous le titre.)

ET DANS LEUR BLOG, même chose. Ils sont disqualifiés !

VOYEZ PAR VOUS-MÊMES ...


LISEZ , LISEZ: honte à eux ! Ils voudraient se faire passer pour des républicains, et ils nous censurent et vous trompent, ce sont des hypocrites. Voyez …………………………………..


Beurk !  N'ayez crainte je ne vous en parlerai plus car nous n'avons rien à voir avec eux et nous avons, nous,  un vrai combat à mener dans l'union et la vérité.

! VIVA LA REPùBLICA !





6 commentaires:

  1. Une personne (qui se prétend historienne oui mais stalinienne) a passé 8 semaines aux archives quand une historienne une vraie reconnue pour ses compétences a passé huit ans à rédiger son livre. Cette historienne sait analyser les documents les contextualiser mais cette compétence n'est pas donnée à tout le monde. On en est encore de nos jours à honorer Lyssenko et à fusiller Vavilov. Les mêmes viennent vous donner des cours d'histoire , la leur qui est une vérité d'opinion quand certains ( les vrais historiens)recherchent une vérité des faits...

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  2. Mon blog étant ouvert et parce que je suis anti-censure, voyez le commentaire précédent. Voyez comment qui ne peut contester les documents d'archives que je produis utilise les invectives vieillottes -de guerre froide- pour tenter de noyer le poisson plutôt que d'argumenter sur le fonds, incapable qu'il est de démontrer le contraire .Lui et ses amis refusent toujours de diffuser l'enregistrement vidéo de ce qui s'est passé à Toulouse, par crainte de donner à réfléchir à ceux qui n'y étaient pas...et ils ont le toupet de me traiter de stalinien… alors qu'ils censurent et en pratiquent eux-même les méthodes. Pensant que cette insulte sera suffisante à faire avaler leur couleuvre sans plus d'explication ils crient aussi, ajoutent, haro sur le "blanc bec" qui voudrait déboulonner les icônes. C'est ne rien connaître, n'avoir jamais rien appris... Mais puisque le mot est lâché ,"contextualisons" donc: ici comme dans cette conférence, j'ai dis que Geneviève Dreyfus Armand a raison de citer la définition du terme de concentration du dictionnaire Larousse 1927 mais je dis qu'au vu des documents d'archives elle se trompe en affirmant que cette définition ne concernait pas le camp de Septfonds en 1939. Elle qui a fait avancer la recherche, corrigé les occultations et erreurs de certains de ses prédécesseurs, pourquoi ne lui arriverait-il pas de se tromper sur ce point? Les recherches historiques sur Septfonds devraient-elles s'arrêter définitivement maintenant que son livre est sorti? Drôle de conception de ce qu'est l'histoire (étymologiquement: enquête). Alors oui, et pour finir: je ne suis pas "historien" (comme l'entend le commentateur) seulement un professeur d'histoire, en Lycée professionnel, et juste pendant 32 ans. Rappelons ici que l'appellation d'historien n'est pas contrôlée" -pas d'AOC- et que toute personne ayant commis un livre peut s'approprier ce qualificatif, en toute légalité: c'est dire! Titulaire d'une licence d'histoire et d'une licence d'archiviste (et exerçant maintenant ce 2ème métier pour le Rectorat de Toulouse) je n'entends donner de leçon à personne mais présenter à tous des documents d'archives non ou peu connus, en précisant leur "adresse archivistique" -en quelles AD et sous quelles côtes- et c'est ce agace tant ceux qui voudraient qu'on les croit sur parole ou sur titre, comme des maîtres à penser. Les archives départementales (A.D.) ne sont pas le pré carré de quelques personnes, elles sont ouvertes à tous ceux qui veulent s'informer librement, sans préjugé, sans prémâché. N'en déplaise aux censeurs, allez-donc toutes et tous aux A.D. du 47 à Agen, demandez la cote 4M319 et voyez par vous-même, en personnes libre.

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  3. J'invite aussi bien sûr à aller consulter les documents conservés aux A.D.du Tarn-et-Garonne et qui ont trait au camp de Septfonds, par exemple aux cotes 4M 10, 620, 621 et plus encore... mais demandez donc l'inventaire à mes collègues des archives, vous verrez.

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  4. bonjour Philippe
    que reproches tu exactement à Caminar ? car d'après ce que j'ai pu lire tu as été très applaudi ce 26 octobre 2019.Et toi même tu présentes des documents disant de Caminar "camp de Concentration de Judes". Le bulletin d'information N°156 page 6, signé Jose Gonzalez dit que tu as été victime de la vindicte de Caminar peux t'on en savoir plus?
    merci ton blog est très documenté travail remarquable
    salutations militantes

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  5. Bonjour à toi. Initialement je ne "reprochais" rien d'autre à Caminar que la non utilisation de l'expression camp "de concentration" français et de ne vouloir donc jamais entendre parler de la dénomination qu'utilisaient nos anciens -qui ne l'ont pas inventée mais entendue de la bouche de leurs geôliers, lue dans la presse et les documents officiels des autorités françaises (qui eux, ont inventé la chose et l'ont nommée ainsi en 1939, sous la IIIème République, avant Vichy pour préciser la périodisation).Tu as lu ici ce que j'ai dit lors de mon exposé sur Septfonds, tu as vu ce que j'ai donné à voir à tout ceux qui étaient là : des photos des documents d'archives datés, localisés et avec la mention dont on ne veut surtout pas entendre parler. J'ai indiqué à chaque fois, cotes et lieux où il est possible de les consulter (les Archives départementales) pour se rendre compte par soi même que c'était bien le mot employé et non ceux, tout modernes, et fades, qu'on tente de lui substituer. Nommer chat un chat, quoi! Et là, on a tenté de m'interrompre, dit que non, que c'était hors-sujet, puis lors du débat de fin de matinée alors que les autres intervenants ont pu répondre aux questions du public , tout à fait normalement, lorsque ce fut mon tour d'être interpellé (:agressé), il m'a été interdit de répondre, d'expliquer, j'ai donc été censuré… à un colloque organisé par des … républicains (?). Ensuite, dans les autres réunions internes ou publiques des associations membres de Caminar on fait des textes et motions contre un certain P.G. mais à chaque fois, ces organisateurs là pour que les gens puissent en débattre en connaissance de cause, puissent juger sur pièce, refusent de montrer la vidéo qui fut tournée ce matin là de mon intervention et, peut-être du pseudo-débat aussi: 2ème censure. Ce film montrerai que je n'ai pas été agressif ni insultant, moi, et que je n'ai fait qu'utiliser les mots des documents d'archives officiels, et non des mots édulcorants et créés après-coup dans cette intention là. Voilà tout! Je dis simplement que certains à Caminar, occultent les faits historiques (Septfonds camp de concentration français pour Republicanos) et, en censurant la vidéo -leur propre vidéo- manipulent aussi leurs adhérents qu'ils tiennent dans l'ignorance de ce qui s'est effectivement passé. Car enfin, ne soyons pas naïfs, quand on ose nommer -les autorités de 1939- les réfugiés "indésirables" ce n'est pas pour les "héberger" dans des camps d'hébergement, mais dans les pires conditions (pour que d'une façon ou d'une autre, ils préfèrent aller voir ailleurs que rester à subir l'intolérable). Ai-je répondu à ta question ? Maintenant, à toi de voir, de demander par exemple que leur vidéo soit enfin diffusée plutôt que honteusement cachée pour que chacun puisse juger et savoir qui dit vrai.

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  6. Pour ce qui est des documents signés de Caminar (qui figurent dans mon Blog, mais dont on m'a interdit de rappeler l'existence dans ce qui aurait du être un débat) c'était pour indiquer le paradoxe: on m'interdit de dire concentration à Toulouse Roguet (et ensuite, on dénigre mon travail et on induit, par le biais de motions non débattues contradictoirement un présupposé négatif sur P.G) alors que des documents de Caminar le disent aussi (dans des documents suscitant signatures et adhésion)… C'est un ratisser large l'objectif et non une recherche de vérité. Ca n'a strictement rien à voir avec la transmission, avec nos recherches et c'est totalement contraire aux valeurs que nous ont enseigné padres y abuelos. Permet moi de douter de leur sincérité !

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