"Les effets personnels d'Espagnols décédés au camp de Septfonds (Fonds des Archives de Tarn et Garonne)"
Présentation faite à Toulouse-espace Roguet le samedi 26 octobre 2019, 9h 30, aux Journées organisées par la Coordination Caminar.-.
Thème général aux 3 jours =" Espagne, un exil républicain. Thème du Samedi matin: "Répression, vie et résistance dans et hors des camps".
Les documents sont ceux qui furent projetés au public.
Le texte que vous lirez ci-dessous est celui initialement prévu pour l'oralisation, mais comme vous le savez d'une charla, s' il y a perturbations, il peut y avoir des difficultés à le dire tel que. Ce fut le cas en 2ème partie ! Lisez bien jusqu'au bout, jusqu'à la SURPRISE.
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Remercier Alain pour faire lien + Caminar pour maintien de ma
présentation malgrè le différent.
Annoncer Plan en 2 parties :
1er/sur effets des morts du cimetière Septf. avec photos.
2ème/ puisque morts au camp, voir appellation qui nous oppose,
grâce à docs d’archives d’époque.
Ecran : vues 1 puis 2
(photos du camp+ article sur 1ers jours du camp = tombes du cimetière)
J’ai travaillé 8 semaines aux A.D. du 82à conservation
et rédaction Instrument de recherche pour historiens+familles
J’ai travaillé 8 semaines aux A.D. du 82à conservation
et rédaction Instrument de recherche pour historiens+familles
Historique de la conservation :
En avril 2013, la mairie de
Septfonds déposait aux Archives départementales de Tarn-et-Garonne une ancienne
urne électorale trouvée dans les combles du bâtiment municipal à l’occasion de
travaux d’isolation. Nul ne sait quand précisément cette urne a abouti en ce
lieu, ni par qui elle y fut déposée. En 2017, quatre ans après sa découverte et
dépôt à Montauban, les enveloppes conservées dans la boite allaient révéler
leur contenu : les effets personnels de 42 républicains décédés entre le
14 mars 1939 et le 17 juin 1940 et enterrés au cimetière espagnol de Septfonds.
Expliquer les missions du
travail d’archiviste profess. :
les 4 C. Collecter ,
Classer, Conserver, Communiquer ET
importance de la cote, ici 67 J ou 4M (sous série Police,
surveillance, des cabinets de Préfet )pour que tout un chacun, juste avec sa
CNI, puisse aller consulter aux AD, en demandant cote précise.
Arrêt sur DOC de destruction
des listes, cahiers. Tout archiviste sait qu’il y a toujours des doublons+ des 2ème-3ème
souches qui partent vers préfectures, ministères, intendance. Qu’on ne détruit
jamais que les docs en file active, qui sont là sur
place pour gestion ligne active, 1944-45 (cf. « archives intermédiaires, DUA, etc…). On doit pouvoir retrouver des archives + anc., ailleurs. Desesperons pas! Ex. avec ces Effets perso…
place pour gestion ligne active, 1944-45 (cf. « archives intermédiaires, DUA, etc…). On doit pouvoir retrouver des archives + anc., ailleurs. Desesperons pas! Ex. avec ces Effets perso…
Cette collection, maintenant cotée 67J aux AD et décrite
dans un inventaire, est constituée d’un ensemble de pièces d’une grande variété
et d’une grande richesse. Des lettres et des photos bien sûr, mais ce fonds est
remarquable, exceptionnel, pour ses très nombreux objets d'origines et natures
très diverses, militaires, syndicaux (…) ou très intimes, tels ces souvenirs
d’une épouse ou fiancée, d’enfants dont il a fallu se séparer pour cause de
départ en exil et le soin avec lesquels ils furent conservés par ces soldats
d’une armée en déroute. Ils fournissent une documentation de tout premier ordre
sur les conditions de vie, les personnes, leur état d’esprit… Ils permettent
d’entrevoir ce que ces hommes ont pu vivre et souffrir durant cette période.
[Rappels:]
Les séparations sont douloureuses et les adresses des lieux
d'accueil du conjoint, des enfants, ne sont pas toujours connues. Les plus
anciens des documents qui sont conservés dans le fonds 67 J, les papiers
militaires espagnols, les photographies d'identité en uniforme, celles de
groupes, la correspondance, les billets, monnaies et autres effets sont liés
aux événements politiques et militaires qui se sont produits en Espagne
antérieurement à l’exil républicain de 1939.
Comme dans tous les autres camps, les conditions de vie
sont très difficiles : très affaiblis, blessés pour certains, les internés
connaissent des problèmes sanitaires et d'hygiène, de ravitaillement, d'absence
d'eau courante, de chauffage dans des baraques.
Aux maux physiques s'ajoutent le désespoir, la tristesse de
ces hommes, soldats vaincus et prisonniers, fiancés, époux, pères de familles
inquiets du sort de leurs proches.
Les décès des Espagnols... et les effets personnels
Entre le 14 mars 1939 et le 17 juin 1940, 81 réfugiés
mourront à l'intérieur de l'enceinte de Judes (à l'infirmerie) et à l'hôpital
du camp, Boulevard de la République à Septfonds, ce qui conduit à la création
du cimetière espagnol où ils sont enterrés. Y a-t-il eu d'autres décès de
soldats républicains entre le 5 et le 14 mars, entre l'arrivée du premier
convoi et le premier mort recensé ? Un document repéré en 4M 621 et intitulé «
Espagnols décédés depuis le 28 janvier 1939 » s'intéresse aux civils et
miliciens. Parmi ces derniers, le cas de Sanchez Mariano est cité, « trouvé sur
la route près Septfonds » et décédé le 12 mars 1939 de syndromes méningés,
l'expression « admis à 13 h » semble indiquer que ce fut à l'hôpital. Il n'y a
pas de tombe à son nom au cimetière espagnol.
Le contenu des articles
[ Aujourd'hui, les
objets n'ont certes pas de valeur matérielle mais ils possèdent une valeur
sentimentale pour les familles des défunts. Seuls souvenirs restant d'un parent
et être cher disparu. Les Archives départementales de Tarn-et-Garonne se
sont fixées pour objectif de restituer les effets personnels aux familles qui
les demanderaient.]
La collection 67J consiste en un ensemble de 45 articles,
d'une grande richesse et d'une grande variété.
Conservés à l'intérieur d'une urne en bois et conditionnés
dans des enveloppes françaises, les différents articles contiennent de nombreuses
lettres sont nombreuses, reçues en Espagne quand ces hommes étaient au front et
sous le feu de la mitrailleuse ou reçues plus tard, en France, alors qu'ils
étaient prisonniers. On y lit en castillan ou catalan les inquiétudes des
proches restés au pays et qui n'ont pas de nouvelles, ou trop peu, du fils,
d'un époux, d'un père, dont on soupçonne qu'il ne dit rien de son véritable
état de santé pour ne pas effrayer.
La particularité de ce fonds : ce sont les objets, nombreux.
Outre les portefeuilles, les carnets militaires, les
timbres, les billets et pièces de monnaie, espagnols ou français, les crayons,
les couteaux de poche, sont nombreux et dans un état de conservation exceptionnel.
On trouve aussi quelques montres, une chevalière, un rouge à lèvres dont on
sent combien il était précieux pour qui a su si bien le conserver,
amoureusement.
[Rappel, si oublié dire : les A.D. de Tarn-et-Gar. se
sont fixées pour objectif restituer les
effets personnels aux familles qui les demanderaient.
Cf. sur écran :
doc, cote, dates.
Les effets des autres Espagnols qui n’ont pas été
conservés (rappel : 42 défunts aux effets conservés sur 81) ont-ils été
restitués aux familles ?
Arrêtons-nous sur certains de ces objets :
Boite de métal de
Antonio Calon Pons . AD82, 67J 6 . Emouvante/intime : elle contient des
mégots qui ont été portés en bouche, fumés, et des petits paquets de papiers à
cigarette et de lames de rasoir. [ Calon Pons était âgé d'environ 25 ans. Décédé de schizophrénie, Boulevard de la République le
23 mars 1939 à 10h 30 ]
Pas objet, mais 2 émouvantes photos des 2 Pilar ( quel regard !)
Probablement pas le temps de parler photos du jeune aragonais José Asin Usieto, sergent de la 43 Division mort à 20 ans à Septfonds où il a tumba. Dire : prochaine sortie de ma BD avec titre : « Un republicano español, de la Bolsa de Bielsa al campo de concentracion de Septfonds »
Commenter 3 diapos sur RESTITUTION AUX FAMILLES
LES CEDULES
Pour finir 1ère partie Effets perso = la CéDULE
La cédule personnelle est en Espagne, l'ancêtre du document
national d'identité ou DNI, l'équivalent de notre carte nationale d'identité, CNI , née
en France sous le gouvernement de
de délivrance et vérification est créée, dirigée par un
général franquiste, son personnel est issu des forces armées et de la police politique.
En 1943 (loi du 19 janvier) et 1944 (décret du 21 mars), la
cédule disparaît. Elle est remplacée par le document national d'identité. Le dictateur
Francisco Franco s'attribue la DNI n°1, son épouse et sa fille seront détentrices des
cartes d'identité n°2 et 3
Commenter Mariano Sanchez, mort de Septfonds le 12 mars 39 et qui n'a pas de tombe au cimetière : un des non "officiels"
2ème partie sur Appellation du camp de Septfonds =
Je vous présente
maintenant qlqs docs officiels avec mention de CONCENTRATION pour camp de Septfonds.
Voyez d’où
ils émanent (faire repérer dates et les cotes sur les étiquettes.)
Jusqu’à présent je croyais qu’on appelait Parole/Appellation officielle ce qui découlait d’une autorité, selon le principe international connu
de la Hiérarchie des Normes.
Quand on voulait savoir quel est le terme officiel,
le titre/nom, de telle ou telle institution, on s’en référait à la loi, aux
textes et à ce qu’en disaient gouvernement, ministres, puis (« par
ruissellement », j’ose !) les préfets…
Il semble que ça ne serait
plus le cas !...
Qu’il faut attendre qu’une autorité locale, très
locale, se prononce /signe pour savoir ce qui est appellation officielle ou pas.
On ne « ruisselle » plus (du haut vers le
bas), mais on grimpe !
Je suis d’accord comme vous, pour
reprendre la Définition de CONCENTRATION telle que est indiquée dans le
LAROUSSE de 1927 et que Geneviève Dreyfus-Armand publie/reprend
dans son dernier ouvrage. Titre « Dans l’Archipel des camps français »
en p. 13.
Je cite : « Les camps de concentr. . sont des camps de refuge dans lesquels on rassemble, sous la surveillance de troupes, soit des populations civiles de nationalité ennemie, soit des suspects, soit des soldats prisonniers ».
Je le répète : cette définition peut me convenir
aussi !
Alors et justement, puisque c’est si simple à dire et
que c’est déjà écrit dans le dictionnaire -cette référence !- pourquoi s’acharner
à créer de nouvelles appellations ?
Pourquoi ne pas dire Septfonds, un camp de
concentration français , du verbe concentrer ?
« Français », pour ne pas confondre avec
ceux des nazis / « du verbe concentrer » pour rappeller le sens et l’étymologie,
tout simplement.
Cf. l’écran : faire arrêt sur le mail qu’on m’a envoyé qui résume ce
qu’on me reproche (le lire) et le défi qu’on me lance :
trouver 1 doc d’UN très local , signé du commandant…
MAIS C’EST QUE CE DOC EXISTE AUSSI ,
aux AD du 47 à Agen. Allez le consulter -vous savez : une carte d’identité
suffit pour entrer, demandez-le,
il est en cote 4M 319.
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[ Rappel] Appellations forgées après les faits pour
éviter « concentration » :
camp du mépris, de la honte, de la plage, d’infortune,
du malheur et , depuis la récente Expo aux Abattoirs de Toulouse, « Picasso
et les artistes de l’Exil », camp de non-droit. » en inventera-t-on d’autres ?
]
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Ce n'était pas dans ma présentation ,
MAIS COMME ILS SONT BÊTES , COMME ILS SONT BÊTES !
- à vouloir défier un archiviste.
Et je rajoute ceci :
- à vouloir à tout prix illustrer le vieil adage: "Personne n'a assez de mémoire pour être un parfait menteur !", ils assènent : " il n'y a pas de camp de concentration !!!" et m'empêchent de leur répondre et d'enfoncer le clou, mais se contredisent.
Tant ces hypocrites veulent de signatures sous une pétition pour concurrencer ceux qui clairement disent NON à la porcherie, qu'ils écrivent -en diviseurs- le vendredi, le contraire de ce qu'ils prétendent toute l'année. De quoi douter de leur sincérité. Ils n'ont rien de rien de républicains, bien au contraire. C-Q-F-D !
VOYEZ PLUTÔT: écoeurant ! Leur pétition, avec mention de camp de concentration (lisez-là, 1ère ligne sous le titre.)
Une personne (qui se prétend historienne oui mais stalinienne) a passé 8 semaines aux archives quand une historienne une vraie reconnue pour ses compétences a passé huit ans à rédiger son livre. Cette historienne sait analyser les documents les contextualiser mais cette compétence n'est pas donnée à tout le monde. On en est encore de nos jours à honorer Lyssenko et à fusiller Vavilov. Les mêmes viennent vous donner des cours d'histoire , la leur qui est une vérité d'opinion quand certains ( les vrais historiens)recherchent une vérité des faits...
RépondreSupprimerMon blog étant ouvert et parce que je suis anti-censure, voyez le commentaire précédent. Voyez comment qui ne peut contester les documents d'archives que je produis utilise les invectives vieillottes -de guerre froide- pour tenter de noyer le poisson plutôt que d'argumenter sur le fonds, incapable qu'il est de démontrer le contraire .Lui et ses amis refusent toujours de diffuser l'enregistrement vidéo de ce qui s'est passé à Toulouse, par crainte de donner à réfléchir à ceux qui n'y étaient pas...et ils ont le toupet de me traiter de stalinien… alors qu'ils censurent et en pratiquent eux-même les méthodes. Pensant que cette insulte sera suffisante à faire avaler leur couleuvre sans plus d'explication ils crient aussi, ajoutent, haro sur le "blanc bec" qui voudrait déboulonner les icônes. C'est ne rien connaître, n'avoir jamais rien appris... Mais puisque le mot est lâché ,"contextualisons" donc: ici comme dans cette conférence, j'ai dis que Geneviève Dreyfus Armand a raison de citer la définition du terme de concentration du dictionnaire Larousse 1927 mais je dis qu'au vu des documents d'archives elle se trompe en affirmant que cette définition ne concernait pas le camp de Septfonds en 1939. Elle qui a fait avancer la recherche, corrigé les occultations et erreurs de certains de ses prédécesseurs, pourquoi ne lui arriverait-il pas de se tromper sur ce point? Les recherches historiques sur Septfonds devraient-elles s'arrêter définitivement maintenant que son livre est sorti? Drôle de conception de ce qu'est l'histoire (étymologiquement: enquête). Alors oui, et pour finir: je ne suis pas "historien" (comme l'entend le commentateur) seulement un professeur d'histoire, en Lycée professionnel, et juste pendant 32 ans. Rappelons ici que l'appellation d'historien n'est pas contrôlée" -pas d'AOC- et que toute personne ayant commis un livre peut s'approprier ce qualificatif, en toute légalité: c'est dire! Titulaire d'une licence d'histoire et d'une licence d'archiviste (et exerçant maintenant ce 2ème métier pour le Rectorat de Toulouse) je n'entends donner de leçon à personne mais présenter à tous des documents d'archives non ou peu connus, en précisant leur "adresse archivistique" -en quelles AD et sous quelles côtes- et c'est ce agace tant ceux qui voudraient qu'on les croit sur parole ou sur titre, comme des maîtres à penser. Les archives départementales (A.D.) ne sont pas le pré carré de quelques personnes, elles sont ouvertes à tous ceux qui veulent s'informer librement, sans préjugé, sans prémâché. N'en déplaise aux censeurs, allez-donc toutes et tous aux A.D. du 47 à Agen, demandez la cote 4M319 et voyez par vous-même, en personnes libre.
RépondreSupprimerJ'invite aussi bien sûr à aller consulter les documents conservés aux A.D.du Tarn-et-Garonne et qui ont trait au camp de Septfonds, par exemple aux cotes 4M 10, 620, 621 et plus encore... mais demandez donc l'inventaire à mes collègues des archives, vous verrez.
RépondreSupprimerbonjour Philippe
RépondreSupprimerque reproches tu exactement à Caminar ? car d'après ce que j'ai pu lire tu as été très applaudi ce 26 octobre 2019.Et toi même tu présentes des documents disant de Caminar "camp de Concentration de Judes". Le bulletin d'information N°156 page 6, signé Jose Gonzalez dit que tu as été victime de la vindicte de Caminar peux t'on en savoir plus?
merci ton blog est très documenté travail remarquable
salutations militantes
Bonjour à toi. Initialement je ne "reprochais" rien d'autre à Caminar que la non utilisation de l'expression camp "de concentration" français et de ne vouloir donc jamais entendre parler de la dénomination qu'utilisaient nos anciens -qui ne l'ont pas inventée mais entendue de la bouche de leurs geôliers, lue dans la presse et les documents officiels des autorités françaises (qui eux, ont inventé la chose et l'ont nommée ainsi en 1939, sous la IIIème République, avant Vichy pour préciser la périodisation).Tu as lu ici ce que j'ai dit lors de mon exposé sur Septfonds, tu as vu ce que j'ai donné à voir à tout ceux qui étaient là : des photos des documents d'archives datés, localisés et avec la mention dont on ne veut surtout pas entendre parler. J'ai indiqué à chaque fois, cotes et lieux où il est possible de les consulter (les Archives départementales) pour se rendre compte par soi même que c'était bien le mot employé et non ceux, tout modernes, et fades, qu'on tente de lui substituer. Nommer chat un chat, quoi! Et là, on a tenté de m'interrompre, dit que non, que c'était hors-sujet, puis lors du débat de fin de matinée alors que les autres intervenants ont pu répondre aux questions du public , tout à fait normalement, lorsque ce fut mon tour d'être interpellé (:agressé), il m'a été interdit de répondre, d'expliquer, j'ai donc été censuré… à un colloque organisé par des … républicains (?). Ensuite, dans les autres réunions internes ou publiques des associations membres de Caminar on fait des textes et motions contre un certain P.G. mais à chaque fois, ces organisateurs là pour que les gens puissent en débattre en connaissance de cause, puissent juger sur pièce, refusent de montrer la vidéo qui fut tournée ce matin là de mon intervention et, peut-être du pseudo-débat aussi: 2ème censure. Ce film montrerai que je n'ai pas été agressif ni insultant, moi, et que je n'ai fait qu'utiliser les mots des documents d'archives officiels, et non des mots édulcorants et créés après-coup dans cette intention là. Voilà tout! Je dis simplement que certains à Caminar, occultent les faits historiques (Septfonds camp de concentration français pour Republicanos) et, en censurant la vidéo -leur propre vidéo- manipulent aussi leurs adhérents qu'ils tiennent dans l'ignorance de ce qui s'est effectivement passé. Car enfin, ne soyons pas naïfs, quand on ose nommer -les autorités de 1939- les réfugiés "indésirables" ce n'est pas pour les "héberger" dans des camps d'hébergement, mais dans les pires conditions (pour que d'une façon ou d'une autre, ils préfèrent aller voir ailleurs que rester à subir l'intolérable). Ai-je répondu à ta question ? Maintenant, à toi de voir, de demander par exemple que leur vidéo soit enfin diffusée plutôt que honteusement cachée pour que chacun puisse juger et savoir qui dit vrai.
RépondreSupprimerPour ce qui est des documents signés de Caminar (qui figurent dans mon Blog, mais dont on m'a interdit de rappeler l'existence dans ce qui aurait du être un débat) c'était pour indiquer le paradoxe: on m'interdit de dire concentration à Toulouse Roguet (et ensuite, on dénigre mon travail et on induit, par le biais de motions non débattues contradictoirement un présupposé négatif sur P.G) alors que des documents de Caminar le disent aussi (dans des documents suscitant signatures et adhésion)… C'est un ratisser large l'objectif et non une recherche de vérité. Ca n'a strictement rien à voir avec la transmission, avec nos recherches et c'est totalement contraire aux valeurs que nous ont enseigné padres y abuelos. Permet moi de douter de leur sincérité !
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